Actes manqués en sociopsychanalyse. Étude longitudinale et transversale

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2013

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Jean-Luc Prades, « Actes manqués en sociopsychanalyse. Étude longitudinale et transversale », Connexions, ID : 10670/1.trsk7k


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Cette étude s’appuie sur une remémoration par son auteur d’interventions sociopsychanalytiques auxquelles il avait le projet de participer ou qu’il a effectivement réalisées, depuis une vingtaine d’années, en sélectionnant deux types de causes : celles à partir desquelles l’intervention n’a pas eu lieu (intervention interdite) et celles qui ont contribué à son arrêt (intervention interrompue).L’idée sous-jacente est bien qu’en admettant que des interventions psychosociologiques puissent ne pas commencer où ne pas se poursuivre, on émet un certain nombre d’hypothèses pour l’expliquer. En voilà quelques-unes. Par exemple : qu’il n’existe pas d’intervention parfaite, réussie, finie ; qu’une intervention réussie (ou facile) n’est pas toujours celle qui apporte le plus, du point de vue de la connaissance psychosociologique (à l’inverse, une intervention difficile ou loupée est souvent instructive) ; que les accidents de parcours et les imprévus participent de sa définition ; que les contextes agissent sur l’intervention de façon souvent décisive et qu’ils sont susceptibles d’en modifier le cours ; enfin, que ce qui est important n’est pas tant ce que nous sommes capables de dissimuler de nos pratiques que ce que nous cachons à notre insu. Ainsi, par exemple, si nous savons bien qu’une intervention dont ne veut pas un intervenant a peu de chances d’aboutir ou de se poursuivre, qui prendra la peine de le dire ou même de se le dire ?Ce texte voudrait contribuer, pour changer, à défendre une conception inachevée de l’intervention, en majorant un peu ce qu’il y a de perte en elle.

Bungled actions in socio-psychoanalysis. Longitudinal and transversal studyThis study draws on the author’s recollection of socio-psychoanalytic interventions which he had planned to take part in or which he has actually carried out over the last twenty years or so, and identifies two types of causes : first, those on the basis of which the intervention did not take place (intervention not permitted) and, secondly, those that contributed to its interruption (intervention interrupted). While accepting that psycho-sociological interventions may not get off the ground or may not be pursued, we put forward a certain number of explanatory hypotheses for this phenomenon. Here are some of them. For example, our contention is that the perfect, successful, finished intervention does not exist ; that a successful (or easy) intervention is not always the one that is the most productive from the standpoint of psycho-sociological knowledge (conversely, a difficult or unsuccessful intervention is often instructive) ; that hiccups and unforeseen circumstances partake of its definition ; that contexts have an effect on the intervention in a way that is often decisive, and that they are likely to modify its course ; and, finally, that what is important is not so much what we are capable of dissimulating in our practices as what we hide without realising it. So, while we know, for instance, that an intervention which the intervening party is not in favour of has little chance of succeeding or of being pursued, who will take the trouble to say so or even to admit it to him or herself ? This text aims to contribute, for a change, to defending an incomplete conception of intervention that accords a bit more value to what there is of loss in it.

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