Discourses of doctoral students in the humanities and social sciences in France on their training. Scientific and transversal skills are they inseparable? Discours de doctorants en sciences humaines et sociales en France sur leur formation. Des compétences scientifiques et transversales indissociables ? En Fr

Fiche du document

Date

2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.34874/PRSM.lfe-v1i1.39433

Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Stéphanie Fischer et al., « Discours de doctorants en sciences humaines et sociales en France sur leur formation. Des compétences scientifiques et transversales indissociables ? », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10.34874/PRSM.lfe-v1i1.39433


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Current theoretical debates on doctoral training question the basis and relevance of a dichotomous conception of the skills developed by postgraduate students, between so-called "scientific" skills and so-called "transversal" skills. The aim of this article is to contribute to these debates by analysing how doctoral students develop transversal competences. This study is based on an interview survey conducted with 16 doctoral students.The analysis will show that in the comments of doctoral students, what concerns these supposedly transversal competences is inherent to the realisation of specialised and disciplinary research work on the one hand, and on the other hand that the consistency of these competences is more clearly identifiable in the doctoral students who are more integrated in their scientific training environment. These first results will lead us to question the enthusiasm of certain scientific, institutional or socioeconomic approaches for this distinction between scientific and transversal competences and to discuss the possible issues for doctoral training.

Les débats théoriques actuels sur la formation doctorale interrogent notamment le fondement et la pertinence d’une conception dichotomique des compétences développées par les étudiants de 3ème cycle, entre compétences dites « scientifiques » et compétences dites « transversales ». En s'appuyant sur une enquête par entretiens menée auprès de 16 doctorants en sciences humaines et sociales, cet article vise à contribuer à ces débats en essayant de repérer dans les discours de ces apprentis-chercheurs, les modes de développement possibles de compétences pouvant être a priori considérées comme transversales à toute expérience doctorale (lire, écrire, construire une méthodologie). L’analyse permettra de montrer d’une part, que dans les propos des doctorants, ce qui touche à ces compétences supposées transversales est en fait peu dissociable de la réalisation des travaux spécialisés et disciplinaires de recherche, et d'autre part que la consistance de ces compétences est plus nettement repérable chez les doctorants les plus intégrés à leur environnement scientifique de formation. Ces premiers résultats nous conduiront à interroger l’engouement de certaines approches scientifiques, institutionnelles ou socioéconomiques pour cette distinction entre compétences scientifiques et transversales et à en discuter les enjeux possibles pour la formation doctorale.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en