Entre déterminisme et émancipation : la « Théorie du paysage » de AKA Serial killer au Joker, à l'épreuve de la géographie

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2020

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Marine Éric, « Entre déterminisme et émancipation : la « Théorie du paysage » de AKA Serial killer au Joker, à l'épreuve de la géographie », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.u5x859


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Résumé 0

En 1969, un jeune japonais tue cinq personnes dans un accès de fureur, en apparence incontrôlé mais pourtant prémédité, avec un revolver volé dans une base de l’armée américaine. Le jeune homme s’appelait Norio Nagayama et n’a jamais expliqué ses actes, même après son arrestation et son procès. Traumatisé par cet évènement, l'affaire devient un scandale médiatique et politique et l'on cherche à tout prix à expliquer l'origine de ces actes d'horreur. Les théories sur la biographie et la psychologie de l'accusé s'accumulent. Face à ces accusations exclusivement centrées sur le sujet, les théoriciens et réalisateurs Masao Adachi et Kojî Wakamatsu proposent une idée radicale : retourner la caméra à 180° et chercher dans le paysage quelques éléments de réponse, avec une question en filigrane : et si la violence de Norio Nagayama n'était pas uniquement le fruit d'une psychologie malade ou d'une condition sociale mais le miroir d'une violence inscrite dans le paysage ? À partir de ce cas spécifique, l'objectif de ce mémoire est de repenser la notion de paysage et de tenter de répondre à cette interrogation : comment certains types de tissu urbain, social ou économique peuvent déterminer la trajectoire d'individus, leurs idées et leurs affects, possiblement jusqu'à la violence ?

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