Raymond Queneau and Mythologies Raymond Queneau et les mythologies En Fr

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3 février 2012

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Mikiko Kato, « Raymond Queneau et les mythologies », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.u95pbw


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Résumé En Fr

Like many other writers, Raymond Queneau was interested in myth. But what was his relationship to this entryway into the collective imagination? I propose here to examine the particularity of Queneau's ideas on myth, in all senses of the term. I begin by looking atwhat "myth" signified for Queneau, and considering how his relations with the surrealists and Georges Bataille kindled his interest in the social sciences and humanities in fashion at the start of the 20th century, and by studying his reading of the reflections of Nietzsche andJoyce on myth and literature. I also analyze Queneau's rewriting of ancient mythologies, Greek and biblical in particular, but also gnostic mythology, which for him was inextricably tied to Hegelian philosophy, and most of all to the idea of the "end of history." The notion of "modern mythology," which some view as debatable, is nevertheless examined in an attempt to illuminate the reasons why Queneau's character Zazie and Paris he described became so popular with the general public. These analyses reveal Queneau as a writer who was always fascinated by this type of story: saturated with symbols, structured by an oppositional tension, organized by a circular construction, and containing an underlying logic that, while maintaining anonymity, nourishes the collective imagination.

Raymond Queneau s’intéresse au mythe, comme bien d’autres écrivains. Mais quel est le rapport qu’il entretient avec cet imaginaire collectif ? Notre propos est d’examiner la particularité des idées de Queneau sur le mythe, dans tous les sens du terme. Il est question d’abord d’observer ce que signifie le « mythe » pour Queneau, en considérant comment ses relations avec les surréalistes et Georges Bataille l’ont sensibilisé aux sciences humaines et sociales en vogue au début du XXe siècle, et en étudiant sa lecture de Nietzsche et Joyce qui réfléchissent sur le mythe et la littérature. La réécriture des mythologies anciennes, gréco-romaine et biblique en particulier, dans l’œuvre de Queneau est également analysée, sans oublier celle de la mythologie gnostique, inextricablement liée chez lui à la philosophie hégélienne, et surtout à l’idée de « la fin de l’histoire ». La notion de «mythologie moderne », discutable pour certains, est tout de même envisagée pour tenter de savoir pourquoi le personnage de Zazie et le Paris décrit par Queneau ont acquis une telle popularité dans le grand public. À la lumière de ces examens, Queneau apparaît comme un écrivain toujours fasciné par cette forme de récit, saturée de symboles, structurée par une tension oppositionnelle, organisée par une construction circulaire, contenant une logique sous-jacente, qui nourrit, tout en gardant l’anonymat, l’imaginaire collectif.

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