Par-delà l’exotisme : lire et traduire Mishima en France

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2021

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Thomas Garcin, « Par-delà l’exotisme : lire et traduire Mishima en France », HAL-SHS : littérature, ID : 10.3917/criti.888.0421


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Résumé Fr

Lors de la parution, en 2020, du roman de Mishima Une vie à vendre (Inochi urimasu, 1968), inédit en français, de nombreux critiques ont été surpris par le caractère léger, humoristique de ce texte. C’est que le Mishima imaginé par les lecteurs francophone n’est que parcellaire et s’est construit sur une série de raccourcis, voire de malentendus. L’objet de cet article est faire la généalogie de ce Mishima plus fantasmé que réel. Je rappelle tout d’abord le rôle joué par la mort du romancier qui a « figé » son image, créant une « éternité de l’auteur », sorte d’antithèse des concepts barthésiens ou foucaldiens de « mort de l’auteur » qui valorisent la dissémination des écritures, la pluralisation des voix d’un même écrivain. Je me penche ensuite sur le rôle joué par les traductions, et notamment les traductions-relais à partir de l’anglais qui ont longtemps contribué à lisser son style et à en réduire les aspérités et la variété. L’article s’achève par une réflexion sur l’orientalisme et ses effets regrettables sur les interprétations de Mishima en occident. Il faut cependant rappeler à quels points ces lectures exotisantes, comme les traductions-relais, ou « l’éternité de l’auteur » sont aussi des créations propres à Mishima.

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