Des « quasi »-frères et sœurs : inceste et confusion générationnelle

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2010

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Anne-Laure Marti et al., « Des « quasi »-frères et sœurs : inceste et confusion générationnelle », La lettre de l'enfance et de l'adolescence, ID : 10670/1.uhsqn1


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Des enfants sans lien de sang issus de précédentes unions parentales mais réunis dans une même cellule familiale, devraient être nommés dans un lien de fratrie. La comparaison du français avec le bulgare, pour désigner les membres du clan familial les uns par rapport aux autres, permet de constater le manque de mots, y compris dans les repères juridiques et sociaux, pour nommer ce que certains appellent les « quasi »-frères et sœurs. Pourtant cette nomination poserait un interdit d’inceste entre eux, régulant ainsi leur relation. Associant les théories de S. Freud, extraites de Totem et tabou (1912-1913) avec le phénomène des familles recomposées, nous établissons un lien entre système totémique et recompositions familiales, à travers la loi de l’exogamie. Tout type de fratrie est alors tenu au respect de l’interdit de l’inceste. Sur le plan du développement psychique, l’absence de mots et de représentations dans la langue française de la situation de ces fratries spécifiques correspond à une brèche dans la loi de l’interdit de l’inceste qui correspond à un brouillage des places et des statuts générationnels dans notre lien social, ainsi qu’à un trouble important des limites externes/internes structurant dans la construction de l’identité.

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