Les politiques étrangères d’Arménie, de Géorgie et du Kazakhstan : les limites d’une « transition dans la transition »

Fiche du document

Date

24 février 2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.25647/etudesduceri.247-248.04

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/hdl/2441/38pibuo1l08voqq3ccn2eas2ff

Organisation

Sciences Po

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess


Résumé 0

Près de trois décennies après la chute de l’URSS, les Républiques postsoviétiques veillent àtoujours s’affirmer comme des Etats indépendants soucieux de renforcer leur souveraineté dansleur espace régional, et leur intégration dans la mondialisation.Trois d’entre elles, l’Arménie, la Géorgie et le Kazakhstan ont, dès les années 1990, érigédes modèles de souveraineté différents : le modèle russe de l’Etat garnison pour l’Arménie ;le modèle polonais de l’Etat atlantiste pour la Géorgie ; le modèle centre-asiatique de l’Etattraditionnel pour le Kazakhstan. Ces modèles se sont bâtis dans le contexte d’une diplomatierusse affaiblie et de nuisance, d’une diplomatie américaine « hyperpuissante » et d’unepoussée de mondialisation qui par nature contrarie la souveraineté des Etats. Qu’en est-ilaujourd’hui des politiques étrangères menées par ces trois Etats, alors que l’ordre mondialest marqué par un reflux de l’Amérique de Donald Trump, le projet chinois de routes de lasoie, une crise structurelle de l’Union européenne et une avancée stratégique de la Russiesur son pourtour méridional, de la mer Noire (Ukraine-Crimée) à l’Asie centrale via le Proche-Orient (Syrie) ? Tiennent-ils compte de ce rééquilibrage géopolitique maladroitement qualifiéde « nouvelle guerre froide » entre le camp démocratique (Etats-Unis, Union européenne) etle camp autoritaire (Russie, Chine) ? Au fil du temps, leurs politiques étrangères se sontcomplexifiées à la faveur d’« une transition dans leur transition postsoviétique » dont l’objectifest d’envisager d’autres modes de développement que l’alternative pro ou antirusse. Lancéeen Géorgie dès 2012, puis en Arménie en 2018 et enfin au Kazakhstan en 2019, cette mutationdes diplomaties se fonde sur trois dynamiques : un nouveau regard sur leur souveraineté, unemutation des régimes et une diplomatie de la diversification.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en