Engagements at work and transnational capitalism « Engagements au travail et capitalisme transnational » En Fr

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2024

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Karel Yon et al., « « Engagements au travail et capitalisme transnational » », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.v1yzup


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Résumé En Fr

Analyses of global capitalism present at times transnational corporations as anonymous and invincible giants that have wiped out any kind of citizenship at work. The articles in this special issue of Cultures & Conflits, rather, present a variety of forms of (dis)engagement at work, from trade unionism to corporate volunteering, from whistle-blowing to disinvestment. By paying attention to the empirical thickness of social relations within the sphere of production, as well as to the normative infrastructures and political processes that condition them, the special issue argues for a political sociology perspective of engagement at work. It shows that the forms of engagement, as well as disengagement, are forged at the intersection of the labour process, localized legal and political orders, and the social property of workers, with the “local” and the “global” less as preexisting realities than as ways of articulating these three dimensions.

L’analyse du capitalisme global tend parfois à présenter les grandes firmes transnationales comme des colosses anonymes et invincibles ayant anéanti toute forme de citoyenneté au travail. Les articles rassemblés dans ce numéro de Cultures & Conflits donnent plutôt à voir une pluralité de figures d’engagement, du syndicaliste au bénévole d’entreprise, du lanceur d’alerte au travailleur désinvesti. En prêtant attention à l’épaisseur empirique des rapports sociaux qui se nouent dans la sphère de la production, ainsi qu’aux infrastructures normatives et aux processus politiques qui les conditionnent, le dossier défend la perspective d’une sociologie politique des engagements au travail. Il montre que les formes de l’engagement – ou du désengagement – se configurent au croisement du procès de travail, des ordres politicojuridiques localisés et des propriétés sociales des salariés, le « local » et le « global » étant moins des données de départ que des modalités d’articulation de ces trois dimensions.

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