Ernesto Cardenal et l’attente de l’Homme Nouveau

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2 décembre 2011

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Nathalie Besse, « Ernesto Cardenal et l’attente de l’Homme Nouveau », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.v4ce3m


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Ernesto Cardenal (né en 1925) est sans nul doute le poète nicaraguayen le plus reconnu internationalement après l’inégalable Rubén Darío. Également homme de convictions et de “passionsˮ, il s’est engagé dans la foi chrétienne comme dans la lutte révolutionnaire au nom d’un même idéal, dans une même “attenteˮ. La communauté de Solentiname, sorte d’utopie insulaire qu’il fonde au Nicaragua en 1966, représente une synthèse de ces deux combats pour la justice sociale puisqu’elle propose une approche marxiste des Évangiles qui n’est pas sans rappeler la Théologie de la Libération. Après la victoire sandiniste, il est nommé ministre de la Culture du nouveau gouvernement jusqu’en 1987. L’attente dont il va être question ici ressortit à la quête d’un bonheur social, à l’espoir, et va à l’encontre de tout passéisme : il s’agit d’une attente qui n’exclut pas l’action, qui tout au contraire invite à s’investir, sinon à combattre, une attente active donc. Ainsi l’attente du Grand Soir qu’est censé constituer le triomphe révolutionnaire, n’empêchera-t-elle pas Ernesto Cardenal de se montrer actif dans la lutte, de même que l’attente de l’Homme Nouveau le verra actif une fois au pouvoir. L’attente d’un renouveau enfin sera matière à écrire sur l’échec sans jamais cesser de croire à l’avenir. À cet égard, l’attente de l’utopie mérite sans doute, au-delà de l’histoire et d’une analyse des idéologies en jeu, une approche philosophique de la croyance et de l’imaginaire, et par là de la conscience, intimement liée à l’attente.

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