Les forces d’attraction selon Galien. Anatomie d’une démonstration physiologique

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Julien Devinant, « Les forces d’attraction selon Galien. Anatomie d’une démonstration physiologique », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.vbptl9


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Résumé En Fr

Galen’s demonstration of a natural selective attraction, primarily using the example of the formation of urine in the kidneys (Natural Faculties 1.12–17), is essentially a refutation of opposing post-Hellenistic theories. Understanding the structure of Galen’s argumentation provides valuable insight into these lost theories. For his apagogical reasoning to be logically sound, it must consider all potential theoretical options. Galen arranges these options based on where they locate the source of movement (in front of, behind or alongside the object being moved). Accordingly, his criticisms of Plato’s περίωσις, Aslcepiades’ πρὸς τὸ λεπτομερὲς φόρα, Epicurus’ rebound of atoms and Erasistratus’ motion πρὸς τὸ κενούμενον ἀκολουθίᾳ leads him to regard ‘Hippocratic’ qualitative attraction as necessary.

La démonstration par Galien de l’existence d’une attraction sélective naturelle, à partir notamment de l’exemple de la formation de l’urine dans les reins (Facultés naturelles 1.12–17), repose essentiellement sur la réfutation de théories post-hellénistiques adverses, pour la plupart perdues. Une reconstruction de la structure de son argumentation aide à mieux les comprendre. La validité logique de son raisonnement apagogique dépend en effet de son exhaustivité, elle-même suspendue à la manière dont Galien structure les différentes options théoriques. Le critère déterminant est alors celui de la localisation de la source du mouvement (devant, derrière ou au niveau de l’objet mû) ; il permet en effet de comprendre comment Galien articule entre elles ses critiques de la περίωσις de Platon, de la πρὸς τὸ λεπτομερὲς φόρα d’Asclépiade, du rebond des atomes chez Épicure et du mouvement πρὸς τὸ κενούμενον ἀκολουθίᾳ défendu par Érasistrate, pour montrer la nécessité de recourir à l’attraction qualitative que, non sans certaines difficultés, il attribue à Hippocrate.

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