De la contrainte à l’auto-contrainte. Aperçu sur le gouvernement pédagogique des filles au XIXe siècle

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2021

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Caroline Fayolle, « De la contrainte à l’auto-contrainte. Aperçu sur le gouvernement pédagogique des filles au XIXe siècle », Mouvements, ID : 10670/1.vd9li5


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S’il est une éducation qui a d’abord été une disciplinarisation des corps, c’est bien l’éducation des filles. Au début du XIXe siècle, elle est majoritairement assurée par des congrégations ou des maîtresses de pension laïque ; l’apprentissage d’une autocontrainte fortement sexuée y est alors central, et celle-ci n’est pas sans lien avec l’incorporation des normes de genre telle qu’elle sera promue par l’École républicaine. Caroline Fayolle, en étudiant l’ouvrage d’un pédagogue paru en 1816 qui contient de nombreuses observations sur les « occupations communes » des élèves au sein d’un pensionnat pour filles, souligne à quel point le gouvernement des corps constitue une partie importante de la pédagogie de ce type d’établissement, mais également comment les filles résistent et ne sont pas de simples corps dociles.

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