Les hai-kais de Pierre Albert-Birot : du détour par l’ailleurs à la découverte de soi

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2014

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Marianne Simon-Oikawa, « Les hai-kais de Pierre Albert-Birot : du détour par l’ailleurs à la découverte de soi », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.ve4f8h


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On a beaucoup écrit sur le haiku, sur son histoire au Japon comme sur sa diffusion et sa pratique en Occident. Parmi les noms qui jalonnent l’histoire du haiku en français, on retient généralement ceux des premiers pionniers qui s’y essayèrent dans les années 1900-1910, Paul-Louis Couchoud ou Julien Vocance, et ceux de poètes à l’œuvre nettement plus étoffée qui écrivirent à leur tour des poèmes brefs dans les années 1920 ou 1960, comme Paul Claudel ou Philippe Jacottet. Il est un nom que l’on ne cite quasiment jamais, c’est celui de Pierre Albert-Birot (1876-1967). Or, les haï-kaïs d’Albert-Birot ne constituent en rien une curiosité anecdotique. Ils furent en leur temps jugés assez importants pour être recueillis dès 1920 dans une anthologie qui devait faire date. Envisagés dans l’ensemble de la création d’Albert-Birot, ils apparaissent aussi comme étroitement liés à une recherche personnelle menée depuis les années 1910, et qui devait se poursuivre jusqu’à la fin de sa vie. D’un point de vue comparatiste enfin, ces poèmes constituent, en raison même des liens très particuliers entre Albert-Birot et le Japon, un objet intéressant pour comprendre les formes et les enjeux des circulations littéraires entre la France et le Japon . Dans le cadre de la réflexion menée ici sur la transmission et à la transgression des formes poétiques régulières, on se propose d’étudier plus particulièrement comment Albert-Birot s’empare d’une forme étrangère fortement codifiée, le haiku, et la travaille pour en faire le lieu d’une expérimentation à la fois verbale et visuelle très personnelle. On rappellera brièvement les conditions dans lesquelles ces haï-kaïs furent composés et publiés, avant de dégager leurs principales caractéristiques, et de tenter pour finir d’évaluer leur dimension transgressive.

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