Oubli comme condition de la traduction

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8 juin 2017

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Yang Wang, « Oubli comme condition de la traduction », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.vkrh7y


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En parcourant les théorisations contemporaines de la traduction, l'histoire de la dématérialisation du texte qui fait partie de l'histoire de la lecture, et la philosophie de l'action de Ricoeur dans sa dernière phase portant sur La mémoire, l'histoire, l'oubli, ce texte veut rétablir la positivité de l'oubli, bien trop souvent pris dans sa seule négativité ou dans sa dépendance conceptuelle de la mémoire. Nous montrons dans un premier temps que l'oubli est au coeur des définitions contemporaines de la traduction, qui implique toujours comme finalité un oubli général ou partiel du texte-source. Mais en nous référant à l'histoire de la lecture, dont le processus de la dématérialisation du texte a été généralement oublié par les non spécialistes, et à l'analyse du rôle positif et actif de l'oubli par Ricoeur, nous argumenterons pour faire de l'oubli la condition individuelle et historique de la traduction, non pas en tant que la disparition des sources textuelles, existentielles ou historiques, mais précisément en tant qu'il implique potentiellement le rappel. Seront ainsi analysées trois fonctions de l'oubli, en tant qu'il établit des contours, impose des détours et appelle des retours. C'est ce rappel incessant des sources qui, selon nous, constitue la condition traductive, notamment pour ces traces écrites qu'on appelle oeuvres. Mots-clés : oubli-mémoire-traduction-trace écrite-texte-source-équivalence existentielle-histoire de la lecture-dématérialisation du texte-lecture extensive-objet complet 2

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