Illuminating the Science of Art History: The Advent of the Slide Lecture in France

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5 décembre 2023

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Kim Timby, « Illuminating the Science of Art History: The Advent of the Slide Lecture in France », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10.1080/03087298.2023.2283312


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Résumé En Fr

In the late 1880s and early 1890s, a small number of professors – including Charles Diehl, Louis Courajod and Henry Lemonnier – started projecting photographic reproductions in their art history classes in France. They were among the first to teach the subject in the country’s universities. This newly accessible technology enabled artwork-based demonstrations in the classroom for large audiences, complementing and eventually replacing paper photographs, plaster casts and other methods of reproduction. From the mid-1890s, demand for slide projections in universities was reinforced by the popularity of educational slideshows in French culture. They would become omnipresent in art history departments by World War I. This article explores when and why the projected photograph was adopted by art historians in lecture halls, the ways in which individual professors employed and discussed slides, and how their respective institutions invested in this activity. I argue that for the educators who instituted slide projection, the practice was about grounding the young discipline’s methodology in the analysis of empirical data. It gave concrete form to scientific enquiry and was attractive to students. Showing slides was thus a powerful practical and ideological tool in the establishment of art history as an academic discipline in France.

Vers 1890 en France, un petit nombre de professeurs enseignant l’histoire de l’art – dont Charles Diehl, Louis Courajod et Henry Lemonnier – ont commencé à projeter des photographies pour leurs étudiants en utilisant la lanterne magique. Ils figuraient parmi les premiers à être chargés de leur sujet dans les institutions d’enseignement supérieur françaises. La technologie nouvellement accessible de la projection photographique permettait de présenter à un auditoire nombreux des arguments basés sur les œuvres étudiées. Elle complétait puis a progressivement remplacé la manipulation de moulages, de tirages photographiques et d’autres formes de reproduction. À partir du milieu des années 1890, la demande pour de telles projections lumineuses a été renforcée par le succès de conférences pédagogiques similaires pour le grand public. Dès avant la Première Guerre mondiale, l’utilisation de diapositives était omniprésente dans les départements universitaires spécialisés en art. Cet article explore les motivations des premiers historiens de l’art pour introduire la projection de photographies dans leurs cours, les discours et les pratiques associés à cette technologie chez des professeurs spécifiques, et l’implication variable de leurs institutions de tutelle. J’argumente que les éducateurs précurseurs pour la projection de diapositives se tournent vers cette activité afin d’asseoir la méthodologie de leur jeune domaine d’études sur l’analyse de données empiriques. Elle concrétise la méthode scientifique et est attrayant pour les étudiants. Ainsi, la projection photographique a constitué un puissant outil pratique et idéologique dans l’établissement de l’histoire de l’art en tant que discipline académique en France.

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