Inventer la racine, une poésie souterraine

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2019

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Laurence Gossart, « Inventer la racine, une poésie souterraine », Communications, ID : 10670/1.w5r47y


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En s’appuyant sur les différentes manières de représenter les racines des plantes et des arbres dans les ouvrages botaniques de la Renaissance et des siècles postérieurs, ceux canoniques de Leonhart Fuchs, de Joseph Pitton de Tournefort et de Pierre-Joseph Redouté, mais également ceux de chercheurs et d’artistes contemporains comme Francis Hallé et Giuseppe Penone, l’article analyse les avancées et les impasses de ces représentations qui tentent à travers images et mots de donner à voir cette part invisible des plantes. Il met ainsi en lumière les façons dont ces représentations participent à la construction de nouvelles perceptions du végétal et conduisent à une réflexion sur le sensible et la langue poétique.

Drawing on the various ways of representing plant and tree roots in Renaissance botanic works and those of later centuries, i.e. in by Leonhart Fuchs’s, Joseph Pitton de Tournefort’s and Pierre-Joseph Redouté’s canonical works, as well as in those of contemporaneous scholars and artists such as Francis Hallé and Giuseppe Penone, the paper analyses the advances and dead-ends of these representations which endeavoured, via images and words, to make this unvisible part of the plants visible. The article thus shows how these representations participate in the construction of renewed perceptions of the world of plants and lead to reconsidering the tangible world and poetic language.

Apoyándose sobre las diferentes maneras de representar las raíces de las plantas y de los árboles en las obras botánicas del Renacimiento y de los siglos posteriores, las de Leonhart Fuchs, Joseph Pitton de Tournefort y Pierre-Joseph Redouté, pero también las de investigadores y artistas contemporáneos como Francis Hallé y Giuseppe Penone, el artículo analiza los progresos y los fracasos de esas representaciones que tratan de mostrar, a través de imágenes y palabras, esta parte invisible de las plantas. Mostrando asá las maneras en que estas representaciones participan a la construcción de nuevas percepciones de lo vegetal, y conducen a una reflexión sobre lo sensible y la lengua poética.

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