1998
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Alain Rebourg, « L’urbanisme d’Augustodunum (Autun, Saône-et-Loire) », HAL-SHS : histoire, ID : 10.3406/galia.1998.3002
Augustodunum, chef-lieu de la Civitas Aeduorum, a conservé de nombreux monuments. Il a aussi eu l'avantage de ne pas sortir avant les années 1960 des limites assignées par Auguste, ce qui en fait un conservatoire archéologique. Les fouilles très actives et les observations du XIXe s. avaient conduit à proposer dès 1889 une restitution de la ville antique qui eut cours jusqu'en 1974. La relecture des textes, les fouilles récentes et l'étude des archives ont permis de dresser de nouvelles hypothèses. La plus importante montre que la ville est sommée symboliquement d'une sorte d'arx. Si la parure monumentale est précoce, en revanche l'occupation est très lente. On notera aussi la présence d'une ceinture d'ateliers intra muros liés à un habitat modeste. Autun est le fruit d'une adaptation. Dans cette enveloppe savamment agencée, on rencontre néanmoins des temples de tradition celtique avec des dieux eux-mêmes celtiques. La ville possédait des atouts économiques dus à la présence d'ateliers destinés aussi bien à la consommation locale qu'à l'exportation lointaine.