Literature on Current Events in 17th-century China: what Language does to Narrative Littérature d’actualité dans la Chine du XVIIème siècle : ce que la langue fait au récit En Fr

Fiche du document

Date

9 février 2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

http://creativecommons.org/licenses/by/




Citer ce document

Rainier Lanselle, « Littérature d’actualité dans la Chine du XVIIème siècle : ce que la langue fait au récit », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.wp2i4q


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The end of the Ming period (17th century) saw the unprecedented emergence of a ”literature on current events”, which reported on contemporary political events in the vernacular. Through it, knowledge about the Court and its conflicts became accessible to a wide audience. This dissemination meant that all the knowledge originally written in the classical language had to be transposed into stories in the vernacular, whether novels or plays. Two books published a short distance apart, the Yujing xintan 玉鏡新譚 (The New Conversations of the Jade Mirror) and the Jingshi yinyang meng 警世陰陽夢 (Dreams yin and yang to warn the world), present an extreme case of this practice: that in which the same author, after writing a relation in classical language (the first title), takes its content back to rewrite it in the vernacular (the second title). We may look at what a comparison of the two texts tells us about the way he addresses two different audiences.

La fin des Ming (XVIIème s.) voit l’éclosion sans précédent d’une « littérature d’actualité »qui rapporte, en langue vernaculaire, les événements politiques contemporains. Un large public s’approprie ainsi des connaissances relatives à la Cour et à ses conflits. Cette diffusion suppose que tout un savoir d’abord écrit en langue classique soit reversé dans des récits en langue vulgaire, romans ou pièces de théâtre. Deux livres publiés à peu de distance l’un de l’autre, le Yujing xintan 玉鏡新譚 (Les Nouvelles conversations du miroir de jade) et le Jingshi yinyang meng 警世陰陽夢 (Rêves yin et yang pour mettre en garde le monde), présentent un cas extrême de cette pratique : celle dans laquelle un même auteur, après avoir rédigé une relation en langue classique (le premier titre), enreprend le contenu pour la réécrire en langue vulgaire (le second titre). Nous évoquerons ce que la comparaison des deux textes nous apprend sur la manière dont il s’adresse ainsi à deux publics différents.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en