Un homme hypermédiatique : des cas d’hypervision dans l’imaginaire merveilleux-scientifique

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Fleur Hopkins-Loféron, « Un homme hypermédiatique : des cas d’hypervision dans l’imaginaire merveilleux-scientifique », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.wx285i


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Dans L’Homme truqué, Maurice Renard s’inspire des recherches sur la vision électrique et sur l’élaboration de prothèses oculaires pour imaginer des « yeux électroscopes ». Influencé par l’optique physiologique, il présente les créatures pernicieuses sous la forme de l’arbre mort de Purkinje ou des mouches volantes d’Helmholtz. D’autres héros se trouvent doués de vision animale : Miramar de Guillaume Livet ou le Nyctalope de Jean de La Hire voient dans la pénombre. Cette présentation se fera au regard de nombreux articles de vulgarisation scientifique et technique, portant aussi bien sur l’élaboration de machines synesthésiques, sur les phénomènes entoptiques, sur l’étude de la vision des animaux, sur les greffes étonnantes de Carrel ou de Voronoff ou de la croyance parascientifique en un œil cyclopéen. Elle sera complétée par les théories de « régime scopique » (Jay, Crary) afin de mieux comprendre pourquoi la Belle Époque se fait le moment privilégié de l’avènement d’un homme à la vision augmentée, consacrant ainsi un tournant visuel et la prise en compte de la subjectivité de la vision.

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