Amore, rapporti di forza e maternità in "Lida Mantovani" di Giorgio Bassani

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2016

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Enzo Neppi, « Amore, rapporti di forza e maternità in "Lida Mantovani" di Giorgio Bassani », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/etudesromanes.5263


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Résumé Fr

Lida Mantovani, la nouvelle qui ouvre les Storie ferraresi et Il romanzo di Ferrara de Giorgio Bassani, est tout d’abord une histoire d’amour et c’est avec ce titre qu’elle fut publiée en 1948 sur Botteghe oscure. Mais dans Lida Mantovani l’amour n’est pas réciproque : Lida aime David mais n’est pas aimée de lui, Oreste aime Lida mais elle ne l’aime pas vraiment, quoiqu’elle consente à l’épouser. Il n’est donc pas étonnant que les relations au sein du « couple » et même les choix narratologiques de l’auteur soient influencés par des rapports de force qui jouent un rôle important dans la nouvelle et qui sont déterminés non seulement par la présence ou l’absence de l’amour mais aussi par l’âge, la personnalité, la condition sociale et le prestige des personnages. Il est en outre typique de Bassani que ces rapports de force ne s’expriment pas seulement à travers la parole des personnages mais aussi par le biais de gestes, de comportements, de signes et d’indices qui occupent en premier lieu la maison où ils vivent, mais aussi tout l’espace urbain, dans ses dimensions aussi bien pratiques que symboliques. Dans le présent essai je me propose d’étudier tous ces signes de pouvoir et d’amour.Mais Lida Mantovani a aussi pour sujet la fécondité, la maternité, et ce à une époque où le fascisme pratiquait une politique démographique très active quoique peu efficace : dans la première édition de la nouvelle (Una città di pianura) la protagoniste accouche dans le premier chapitre et assiste à la grossesse de sa belle-fille dans le dernier. Dans les éditions suivantes l’histoire se développe chronologiquement entre la grossesse et l’accouchement auxquelles on assiste au début, et l’attente, à la fin, d’une grossesse qui ne se concrétisera jamais. Cette grossesse manquée symbolise l’écroulement des illusions et l’imminence d’une guerre mondiale qui va éclater au lendemain de la mort d’un homme, Oreste Benelli, qui a attendu avec confiance, pendant dix ans, le début d’une ère de paix. Quel sens faut-il donner, dans cette nouvelle, à l’expérience maternelle de la fécondité ? Et pourquoi Lida continue-t-elle à se souvenir avec émotion, tant qu’elle vit, du dernier mois de sa grossesse, de ce mois qu’elle a passé allongée sur un lit d’hôpital ? Ce sont là quelques-unes des questions auxquelles j’ai essayé de répondre prudemment dans cet article.

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