Typo-chronologie des tombes à inhumation dans le nord de la France

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3 juin 2019

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Sophie Oudry et al., « Typo-chronologie des tombes à inhumation dans le nord de la France », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.x8heqh


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Pour le nord de la France, il n’existe à l’heure actuelle aucune typo-chronologie portant sur les tombes à inhumation, malgré un corpus qui s’est considérablement enrichi ces 30 dernières années. Cette 11e rencontre du Gaaf est l’occasion d’entamer un travail de synthèse sur ce sujet. De manière un peu ambitieuse, le cadre chronologique retenu est celui proposé par les organisateurs de la rencontre, soit de la fin de la Préhistoire jusqu’à la période contemporaine. Toutefois, il n’y pas de données disponibles pour le Paléolithique, les premières sépultures à inhumation de la région remontant seulement au Néolithique. Durant toute la Protohistoire ancienne, les inhumations restent peu nombreuses sur notre territoire. Ce phénomène est accentué par une prédilection généralisée pour la pratique de la crémation durant le second âge du Fer : seuls quelques terroirs semblent inhumer les défunts durant La Tène, c’est le cas notamment autour de la ville d’Arras. Comme dans la majorité des cités à la période antique, la crémation est la règle, et ce n’est qu’à partir du IIIe siècle apr. J.-C. que l’inhumation amorce un retour. Enfin, à partir du haut Moyen Âge, le nombre de sépultures à inhumation augmente régulièrement et nous permet de présenter un corpus étoffé.L’élaboration d’un référentiel permettra de compléter les moyens de datation existants et de mettre en évidence des spécificités micro-régionales et d’aborder des thématiques précises (chronologie et modalités de l’apparition du cercueil ou du retour de l’inhumation). Les hiatus chronologiques seront ainsi cernés et investigués. Compte tenu de la quantité de données relatives aux inhumations dans la région picarde, il serait totalement illusoire de vouloir les traiter dans le délai très court que nous avons. Nous choisissons donc de travailler principalement sur l’ancienne région Nord-Pas-de-Calais tout en intégrant, là où c’est nécessaire et justifié d’un point de vue archéologique, les données de Picardie et de Belgique. À ce jour, nous disposons d’un corpus de 304 sites toutes périodes confondues ayant livré chacun entre 1 et 1800 sépultures. Ces sites sont répartis de manière irrégulière sur le territoire, avec des secteurs plus denses et d’autres, presque vides. Cette typo-chronologie pour le nord de la France est le fruit d’un travail mêlant anthropologues, responsables d’opération et spécialistes du mobilier, venant aussi bien des opérateurs d’archéologie préventive publique que privée.

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