Politiques locales du logement et stratégies hégémoniques dans trois villes moyennes de 1960 à 1977

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12 juin 2008

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Jean-Yves Nevers, « Politiques locales du logement et stratégies hégémoniques dans trois villes moyennes de 1960 à 1977 », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.xjqk5l


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Résumé En Fr

Local policies of housing and hegemonic strategies in three cities of 1960 to 1977. The article compares the local policies of housing in three cities, Albi, Castres and Montauban, of 1960 to 1980. During this period, each city brought a particular answer to the acute crisis of shortage of residences. The main differences are partly explained by the features of the community power structures whose configuration varies according to several social and urban characteristics of the cities.

L'article compare les politiques locales du logement dans trois villes moyennes, Albi, Castres et Montauban, de 1960 à 1980. Pendant cette période, chacune des villes étudiées a apporté une réponse spécifique à la crise aigüe de pénurie de logements. Les différences constatées s'expliquent en partie par la mise en place de dispositifs locaux d'action dont la configuration varie en fonction de la place et du rôle des différents centres de pouvoir (Etat, municipalité, CCI) et des acteurs intervenants sur le marché local : offices HLM, organismes financés par les CIL (Comités Interprofessionnels du Logement), promotion privée, lotisseurs, constructeurs individuels. A Castres, commune ouvrière, le « Toit familial », organisme financé par le CIL local et cogéré par le patronat du textile et le syndicalisme chrétien, a développé une politique d'habitat social très ambitieuse, en grande partie sous la forme de construction de pavillons standardisés, qui ont représenté plus de 40% de l'offre totale en logements neufs. A Albi (et à Montauban jusqu'en 1965), en l'absence d'intervention de la municipalité conservatrice, privilégiant l'initiative privée des promoteurs, lotisseurs et constructeurs individuels, l'Office départemental HLM, le Conseil général et les services de l'Etat ont conduit, au niveau de l'agglomération urbaine, une politique du logement social relativement restrictive essentiellement en habitat collectif groupé. A Montauban, à partir de 1965, la nouvelle municipalité de gauche a introduit une coordination de l'action des différents organismes et favorisé une politique de logements locatifs à bas prix. A partir de 1975, dans un contexte de résorption de la crise du logement, on observe un processus de réduction de la spécificité des dispositifs locaux d'intervention.

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