Premières traces des solutréens dans le massif central français

Fiche du document

Date

2013

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches Fr

Site

Citer ce document

Laure Fontana et al., « Premières traces des solutréens dans le massif central français », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.xq7a6r


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

No solutrean settlement was known in the French Massif central until a site located along the Allier river has yielded, in 2003, archaeological records which demonstrated that Solutrean people were living in that region, around 19,500 BP, at least in its Northern part. Indeed, at Les Petits Guinards site (Creuzier-le-vieux, Allier), at least three Solutrean typical pieces have been identiied among a lithic assemblage dominated by a bladelet core production sequence, typical of the Magdalenian stricto sensu. These are shaping lakes of little foliate pieces that wear the features of the bifacial schéma opératoire typical of the Solutrean. The fact that they come from the same part of the site and belong to a ine-textured allochoneous lint that is different from the one used to produce Magdalenian industry, makes their speciicity stronger. The identiication, at this place, of Solutrean groups, around 19,500 BP, gives rise to the question of the visibility of Solutrean groups at the scale of the French Massif central and conirms how important this Northern area is if we want to understand the settlement/mobility and economic patterns of the groups who exploited resources inside a large territory.

Alors qu'aucune occupation solutréenne n'était connue dans le Massif central français, un gisement de bord d'Allier a livré, en 2003, des vestiges qui témoignent de la présence des Solutréens autour de 19.500 BP dans cette partie septentrionale. C'est sur le site des Petits Guinards (Creuzier-le-vieux, Allier) qu'au moins trois pièces lithiques caractéristiques du Solutréen ont été identiiées au sein d'un assemblage à forte composante lamellaire, typique d'un Magdalénien stricto sensu. Il s'agit d'éclats de façonnage de petites pièces foliacées qui portent des stigmates caractéristiques du schéma opératoire bifacial spéciique au Solutréen. Le fait qu'ils se situaient dans le même secteur du site et qu'ils soient les seuls à provenir d'un silex allochtone à grain in différent de celui utilisé pour fabriquer le reste de l'industrie magdalénienne, renforce leur particularité. La présence, à cet endroit, de groupes solutréens, que les dates radiocarbone situent autour de 19.500 BP, soulève la question de la visibilité des Solutréens à l'échelle du Massif et conirme l'importance de ce secteur septentrional dans la compréhension de la mobilité et de l'économie des groupes qui se déplaçaient sur un vaste espace.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en