La ville, lieu de diffusion ou de captation des ressources ? Une analyse critique des politiques urbaines d'attractivité de la « classe créative

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13 juin 2019

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Bertrand Cabedoche, « La ville, lieu de diffusion ou de captation des ressources ? Une analyse critique des politiques urbaines d'attractivité de la « classe créative », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.xtn0r6


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Président d'honneur du réseau mondial des chaires Unesco en communication (Orbicom). Plan La ville, lieu de compréhension des défis liés à la mondialisation et de diffusion des ressources créatives pour y répondre ? La ville, lieu de captation des ressources, financières, économiques et humaines et hypothèque pour le « développement durable » ? Conclusion Références bibliographiques Résumé La ville, lieu de diffusion ou de captation des ressources ? Une analyse critique des politiques urbaines d'attractivité de la « classe créative » Même si la sociologie urbaine s'était épanouie avec le développement de la tradition de Chicago entre 1915-1965, l'entrée dans la seconde moitié du XX e siècle avait particulièrement dirigé l'attention des chercheurs vers le monde rural, alors dominant. Contre les logiques néo-malthusiennes prônées par certaines écoles de pensée eu égard à l'état inflationniste de la démographie dans le monde, les politiques de réforme agraire, qui mobilisaient alors de nombreux travaux réflexifs, étaient supposées stimuler le développement économique et social, notamment dans les pays du Sud. Aujourd'hui, mondialisation et explosion exponentielle de la démographie urbaine obligent, la ville se présente comme le lieu stratégique idéal pour identifier les défis majeurs du millénaire et y répondre. Les Nations-Unies font même du succès de la construction de « villes durables » un facteur important de la réussite de tout programme de développement pour l'après 2015. Dans ce contexte démographique, géographique, économique, politique et idéologique, les discours se sont enrichis de préconisations à l'intention des aménageurs de l'espace urbain, autour de la désignation d'acteurs privilégiés au service du développement économique et humain. En particulier, depuis les Etats-Unis, l'universitaire Richard Florida a désigné la « classe créative » en tant qu'élément « gentrificateur » du changement social, capable d'élever le niveau socio-économique général et le bien-être global, à partir de l'exploitation par les décideurs des collectivités territoriales

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