Symphilosophie. F. Schlegel à Iéna

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2002

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D. Di Cesare et al., « Symphilosophie. F. Schlegel à Iéna », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.xzufa9


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Le romantisme d'Iéna s'est voulu non seulement l'organe d'une « poétisation » du monde (Novalis), mais aussi d'une transformation de la philosophie à partir d'une réflexion sur le langage. La philosophie devient « recherche en commun de l'omniscience », symphilosophie, mise en relation universelle, recomposition des arts et des savoirs, polémique infinie, dialogue. En reconstituant dans sa cohérence le projet encyclopédique de Friedrich Schlegel (1772-1829), ce livre replace le romantisme dans le contexte philosophique de la naissance de l'idéalisme. Celui-ci n'aurait pas su, à ses yeux, penser le langage, et avec lui la dimension de l'échange et de l'histoire. La symphilosophie, en revanche, s'inspire d'une réflexion sur la philologie, de la philosophie du langage, de l'herméneutique et de l'essai d'une reformulation dialectique de la philosophie transcendantale. Au-delà des « fragments », c'est dans le cours de Philosophie transcendantale donné à Iéna en 1800-1801 que Friedrich Schlegel expose sa pensée de façon quasi systématique à partir des trois propositions suivantes : toute vérité est relative; tout savoir est symbolique; la philosophie est infinie. La réconciliation de la philosophie et de l'histoire prend alors la forme d'une philosophie de la philosophie, dont on souligne la portée autant que les limites. Une bibliographie étendue présente l'état de la recherche sur F. Schlegel et la philosophie depuis vingt ans.

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