L'élevage des petits ruminants au cours de l'Âge du Fer en Provence, renouvellement des connaissances et approches méthodologiques croisées

Fiche du document

Date

16 octobre 2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes



Citer ce document

Manon Vuillien et al., « L'élevage des petits ruminants au cours de l'Âge du Fer en Provence, renouvellement des connaissances et approches méthodologiques croisées », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.y2t6tf


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Au cours de l’âge du Fer en Provence, les techniques agricoles et d’élevage vont connaître des changements importants notamment grâce au développement de la métallurgie, l’arrivée des colons grecs et romains et l’expansion du commerce maritime. Cependant, si depuis le Néolithique l’élevage des petits ruminants constitue une des composantes fondamentales des systèmes socio-économiques dans cette région, nos connaissances sur les modalités d’exploitation de ces animaux et leur évolution durant le dernier millénaire avant notre ère restent encore très fragmentaires et limitées. Cette communication présentera les avancées d’une recherche archéozoologique en cours qui combine plusieurs approches méthodologiques appliquées ici à quatre sites majeurs occupés durant cette période-clé : trois sites d’habitat, Place Mariéjol (Antibes), Entremont (Aix-en-Provence) et Tholon Maritima (Martigues), et un sanctuaire monumental d’altitude, la Cime de la Tournerie (Roubion). Parmi les approches privilégiées, l’étude des profils de mortalité à partir des restes dentaires permet d’appréhender la composition des cheptels et de comprendre les stratégies d’élevage développées. Les profils de mortalité obtenus semblent indiquer une exploitation mixte des différents produits primaires et secondaires (viande, lait) mais avec des variations liées aux statuts des sites. Par ailleurs, la morphométrie géométrique a été développée à partir de l’analyse d’images 3D de deux éléments du squelette postcrânien (talus et humérus). En complément des données ostéométriques classiques et en s’appuyant sur une large série de référentiels archéologiques et actuels, cette approche permet de mettre en évidence l’existence de plusieurs morphotypes au sein des populations ovines en fonction de la période chronologique. Ces premiers résultats encourageant offrent de nouvelles perspectives d’étude sur l’évolution et la diversité des variétés ovines anciennes.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en