Le sol urbain

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1999

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Sabine Barles et al., « Le sol urbain », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.y5dhrk


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En milieu urbain, les différentes strates du sol constituent autant de pages d'une histoire quelquefois oubliée, dans lesquelles la trace des activités humaines est inscrite de façon parfois indélébile. En effet, le sol urbain est constitué de dépôts meubles, d'origine naturelle ou anthropique, qui contiennent un certain nombre d'ouvrages souterrains nécessaires au fonctionnement de la ville. Ces dépôts conservent, en certains endroits, les traces des occupations humaines qui permettent aux archéologues d'écrire l'histoire de la ville. Ils contiennent parfois des pollutions résultant d'activités plus récentes et sont le support de la végétation. En histoire, on distingue trois époques constitutives du sol urbain : la colonisation romaine (Ier siècle), le premier Moyen Âge (Xe siècle), la première révolution industrielle (XIXe siècle). Ces moments d'éclosion peuvent différer d'un site à l'autre de quelques décennies. L'époque gallo-romaine voit l'implantation de vastes ouvrages publics dotés de fondations profondes juxtaposées à un réseau de rues orthogonales. Dès la fin du IIIe siècle, l'occupation du sol paraît arrêtée ; elle est en fait différente (terres noires). À l'époque médiévale, la ville se redéploie à partir du castrum du IIIe siècle et gagne les fonds marécageux qui sont drainés et équipés pour l'artisanat (textile, cuir). À partir du XIVe siècle, la guerre étend les fortifications toujours plus lourdes tandis que l'artisanat transforme plus de matières organiques que minérales. L'essor industriel du XIXe siècle démantèle les fortifications, tranche et retourne le sol dont la surface devient imperméable

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