Leibniz et le défi de l'intégration

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21 mai 2021

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Jean-Baptiste Rauzy, « Leibniz et le défi de l'intégration », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.y76n2h


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Résumé Fr

La métaphysique de Leibniz a été presque partout reçue comme une métaphysique a priori, peuplée de spéculations, écrite par un esprit prompt à envisager ce qui passe notre véritable pouvoir de connaître, pourvu que ce soit par les moyens de la raison 1. Le tournant épistémologique que nous avons pris l'habitude de nommer « défi de l'intégration 2 » a encore peu touché les études leibniziennes, en dépit des affirmations de Leibniz lui-même, pour qui l'expérience était une sorte de déambulateur, aussi indispensable pour l'adulte qui veut progresser dans les parties escarpées de la pensée que pour l'enfant qui apprend par essais et échecs à se tenir debout 3. La présente contribution entend relever le défi de l'intégration dans le leibnizianisme en se fondant sur deux apparitions remarquables des licornes dans le corpus : deux occurrences assez disparates, mais dont le rapprochement produit des effets remarquables. Sur les licornes, nous avons une référence discrète dans un texte massif, les Nouveaux essais, et une référence massive dans un texte discret, la Protogaea, ou de l'Aspect primitif de la terre et des traces d'une histoire très ancienne que renferment les monuments de la nature, un texte posthume, édité en 1749, mais dont Leibniz a publié une version abrégée dans les Acta Eruditorum dès 1693. Commençons par les Nouveaux essais. Au chapitre iii du Livre III (III, iii, § 19), la discussion porte sur les essences.

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