Philologie et/ou herméneutique numérique : nouveaux concepts pour de nouvelles pratiques ?

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13 juillet 2006

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Damon Mayaffre, « Philologie et/ou herméneutique numérique : nouveaux concepts pour de nouvelles pratiques ? », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.yi11ov


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L'enjeu des sciences du texte est moins d'administrer la preuve que de contrôler l'interprétation. Hors de l'obscurantisme théologique, il faut admettre en effet que les textes, et les corpus qui en informent le sens, n'ont point de Vérité mais de multiples compréhensions. Selon une pensée attribuée à Foucault, la vérité d'un texte est d'abord et seulement ce qu'on dit de lui, et déjà Chladenius remarquait que, loin de la stricte intentionnalité des auteurs, « l'on peut, lorsqu'on cherche à comprendre leurs écrits, former des pensées qui n'étaient pas venues à l'esprit de l'auteur » [Chladenius cité par Szondi 1989 : 32]. Seulement, sauf à verser dans un subjectivisme débridé et une interprétation divinatoire, « ce qu'on dit des textes » et ces « pensées » qu'il est permis d'avoir à propos d'eux, doivent être étayés, vérifiables, contrôlés. Cela passe par une composition/organisation ad hoc des corpus, une prise en considération minutieuse du matériel linguistique qui les constitue, et une démarche heuristique rigoureuse. Dans les trois cas, la révolution numérique apporte des réponses adéquates.

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