L’idéalisation religieuse du Nom du Père, la manie de la terreur et le retour à l’athéisme freudien

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Passant du père de famille au nom du père, Lacan arrache en 1953 la théorie du lieu de l’engendrement du sujet de l’inconscient aux lois de la famille et le fixe dans celles du langage. Cette option structuraliste exclut toute complicité avec la religion. 1957 : le nom du père trouve ses majuscules (Nom-du-Père) indexant son idéalisation religieuse. D’où une cascade de malentendus motivant une clinique évolutionniste sociologisée pour ce qu’il en est de la clinique du complexe paternel du cas comme des masses réputées désormais sans Dieu (ni père). 2015 : le fracas des crimes de masses au nom d’Allah devrait rendre dérisoire l’idée folle de la disparition du complexe paternel et de sa nocivité. La radicalisation trouvant de plus à, notamment, s’expliquer par les ressorts de ce complexe et ceux des inconscientes structures radicales du langage.

Moving in 1953 from the father of the family to the name of the father, Lacan wrests the theory of the locus of subjective unconscious engendering from the laws of the family to fix them in linguistic ones. This structuralist option excludes any complicity with religion. 1957: the name of the father finds capital letters (Name-of-the-Father) indexing its religious idealization, from which stems a cascade of misunderstandings that motivate a clinic turned evolutionist and sociological in terms of the paternal complex in cases henceforth reputed without God (and without father). 2015: the din of mass crime in the name of Allah should render derisory the mad idea of the disappearance of the paternal complex and of its toxicity. Radicalization finds notably more by explanations of the impulse to this complex and those of the unconscious root structure of language.

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