Comprendre plutôt qu’obéir, le parcours frondeur d’une luthière violoniste passionnée de recherche

Fiche du document

Date

14 novembre 2016

Type de document
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
Enquête ethnologique sur Les "nouveaux luthiers". Renaissance d'un métier

Organisation

MMSH

Licence

Signature de contrats d'utilisation des entretiens en cours.




Citer ce document

Hélène Claudot-Hawad et al., « Comprendre plutôt qu’obéir, le parcours frondeur d’une luthière violoniste passionnée de recherche », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.yjuuiq


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Katerina Fronista est d’origine grecque. Elle raconte ses années passées au Conservatoire d’Athènes, « lieu magique » qui a mis au centre de sa vie le violon et la musique. Elle décrit l’apprentissage de l’instrument, particulièrement physique, proche de la méthode russe. Un jour, son violon se brise accidentellement et elle découvre la lutherie chez un réparateur d’instruments. Katerina Fronista est fascinée par le métier de luthier et intègrera l’Ecole nationale de lutherie de Mirecourt en 1990 à l’âge de 17 ans, car aucune formation de lutherie n’existe en Grèce. Elle relate à travers plusieurs anecdotes les années difficiles passées à Mirecourt. Son comportement manque de conformité aux yeux de l’école et elle enfreint souvent les règles. En guise de sanction disciplinaire, son passage en cinquième année lui est refusé. Elle décide alors de quitter l’école et elle parfait sa formation chez différents luthiers. Elle se souvient de rencontres professionnelles et humaines enrichissantes. Suite à l’annulation d’un stage à Marseille, elle comprend que l’Ecole de Mirecourt ne veut plus qu’elle exerce en France et décide de se faire oublier du monde de la lutherie. Katerina Fronista s’investit alors dans des études en anthropologie des techniques travaillant sur la lutherie et les chaînes opératoires. Finalement, après avoir exercé dans l’atelier d’Alain Le Gouic à Marseille, puis chez elle, elle s’installe en 2006 à Avignon où elle reprend l’atelier de Didier Marteau. Se consacrant à la restauration et au neuf, elle accueille des élèves de Mirecourt et des stagiaires en formation et s’appuie notamment sur les recherches qu’elle a menées au sujet des chaînes opératoires et du geste « efficace » pour leur transmettre le métier.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en