The art of making things last : consumers’ practices, resources and negotiations to keep their household goods longer L’art de faire durer : pratiques, ressources et négociations des consommateurs pour ralentir l’obsolescence des biens domestiques En Fr

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27 juin 2023

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Julie Madon, « L’art de faire durer : pratiques, ressources et négociations des consommateurs pour ralentir l’obsolescence des biens domestiques », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.ynjv2r


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Résumé En Fr

This PhD thesis focuses on “longevity practices”, practices by which individuals ensure that their household goods (electrical and household appliances, furniture, clothes...) last over time, for example by buying sustainably, repairing or reselling. With the rise of controversies around planned obsolescence and environmental issues, these practices are being revived in France. Under what social conditions do individuals adopt them? Five qualitative and quantitative surveys, consisting in questionnaires, in-depth interviews, ethnography and analysis of written sources, were implemented to answer this question. The thesis argues that various events make individuals sensitive to products lifespan over the course of their biographical careers, but that the essence of their practices is determined on a day-to-day basis. The latter are permeable to daily constraints and to the other priorities of individuals: desire for efficiency, resistance of the object to technical interventions, delegitimisation by their personal network, etc. Moreover, in order to take place, they ask for a series of material, cognitive and temporal resources that individuals must bring together.

Cette thèse porte sur les « pratiques de longévité », pratiques par lesquelles les individus font en sorte que leurs biens domestiques (équipements électriques et électroménagers, meubles, vêtements…) durent dans le temps, par exemple en achetant durable, en réparant ou en revendant. Avec la montée des controverses autour de l’obsolescence programmée et de l’enjeu environnemental, ces pratiques sont remises au goût du jour. À quelles conditions sociales les individus les adoptent-ils ? Cinq enquêtes, mobilisant questionnaires, entretiens à domicile, ethnographie et analyse de sources écrites, ont été mises en œuvre pour répondre à cette question. La thèse soutient que différents évènements rendent les individus sensibles à la durée de vie des objets au fil de leurs parcours biographiques, mais que l’essentiel de leurs pratiques est déterminé au jour le jour. Ces dernières sont perméables aux contraintes quotidiennes et aux autres priorités des individus : désir d’efficacité, résistance de l’objet aux interventions techniques, délégitimation par l’entourage, etc. Par ailleurs, pour avoir lieu, elles mobilisent une série de ressources matérielles, cognitives et temporelles que les individus doivent réunir.

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