Transnational identities in super-diversity London : a comparison of Cypriots and Iranians Les identités transnationales dans le Londres de la "super diversité" : une comparaison des chypriotes et des iraniens En Fr

Fiche du document

Date

13 novembre 2020

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Solveig Marois, « Les identités transnationales dans le Londres de la "super diversité" : une comparaison des chypriotes et des iraniens », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.yny5mr


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

London welcomes around 200 ethnic groups in its 33 boroughs, to the extent that scholars coined the term “super-diversity” to qualify the ethnic and social plurality of the global city. Migrants keep contact with their origin society through political, economic, cultural, or social relationships that go beyond national frontiers, and create a transnational identity that influences their view on citizenship. Transnationalism raises numerous questions today, and this study aims at comparing the transnational identities of two ethnic groups in London focusing on the political strategies of civil society leaders. It would demonstrate that styles of transnational citizenship depend on the national history of each group, as well as the international context. Semi-directive interviews with leaders among Cypriots and Iranians civil society organisations led to determine that the transmission of home country values and traditions to the next generation, as well as the contributions of the host society, were central in shaping of the identity of the two groups. But Cypriots are engaged in an active citizenship while Iranians are only superficially involved in London. This suggests that transnational relationships are not free from state influence.

Londres accueille près de 200 groupes dits ethniques dans les 33 boroughs qui la composent, si bien que les chercheurs parlent de « super-diversité » pour qualifier la pluralité ethnique et sociale de la mégalopole. Les migrants gardent le contact avec leur société d’origine à travers des relations politiques, économiques, culturelles ou sociales qui transcendent les frontières nationales, et ils créent une identité dite transnationale qui influence leur conception de la citoyenneté. Le transnationalisme soulève beaucoup de questions aujourd’hui et le but de cette étude est de comparer les identités transnationales de deux groupes ethniques installés à Londres, à l’échelle de la société civile, afin de mettre en évidence les stratégies mises en place par les responsables, montrant ainsi que les modes de citoyenneté transnationale dépendent de l’histoire migratoire et nationale de chaque groupe. Des entretiens semi-directifs avec des responsables d’associations à Londres parmi les sociétés civiles chypriotes et iraniennes ont permis de déterminer que la transmission des valeurs et traditions des pays d’origine aux générations suivantes, d’une part, et la contribution à la société d’accueil, d’autre part, étaient deux éléments communs aux deux groupes. Mais tandis que les Chypriotes grecs mettent en avant une citoyenneté active, les Iraniens ne s’impliquent que superficiellement dans la vie de la société londonienne, ce qui suggère que les relations transnationales ne sont pas libres dans tous les cas de toute influence gouvernementale.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en