La récupération de la notion de travail du consommateur dans l’économie collaborative : de l’économie traditionnelle à l’ubérisation

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5 juillet 2017

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Irina Vinokurova, « La récupération de la notion de travail du consommateur dans l’économie collaborative : de l’économie traditionnelle à l’ubérisation », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.yp9fba


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Ubérisation, économie collaborative, économie de partage, économie de pair à pair, économie à la demande, « plateformisation », distruption, « barbares économiques », « freelancisation »… Ces anglicismes popularisés principalement par les médias sont aujourd’hui entrés dans l’usage francophone. Alors, ubérisation avant tout ? Hypnotisés par le succès et l’audace collective de start-up comme Uber, il nous est difficile aujourd’hui de dévoiler la prétention de ces nouvelles formes de co-production émergentes dont les fondamentaux sont ordonnés par l’économie collaborative. Néanmoins, le modèle économique en question vise à faire tomber les frontières entre le producteur et le consommateur, en inversant leurs rôles selon les circonstances, mais vise aussi à créer des relations d’échange reposant toujours sur une forme de travail du consommateur. Conscientes d'apprendre des consommateurs les plus engagés à participer, les entreprises uberisées développent en catimini des stratégies marketing impactantes (dont la représentation n’est pas toujours commerciale), permettant aux utilisateurs de « jouer leur rôle dans la réalisation de prestations ». Ainsi, ces derniers coproduisent pour travailler. Ce faisant, ces derniers sont-ils conscients de travailler gratuitement pour les marques ?

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