Why Hair Needs to Be Long. Religious Identity, Embodied Divinity and Power among the Repkong Tantrists (North-East Tibet) De la nécessité des cheveux longs : identité religieuse, divinité incorporée et pouvoir parmi les tantristes du Repkong (nord-est du Tibet) En Fr

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2018

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Nicolas Sihlé, « De la nécessité des cheveux longs : identité religieuse, divinité incorporée et pouvoir parmi les tantristes du Repkong (nord-est du Tibet) », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10.4000/ateliers.10562


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Résumé En Fr

Tibetan tantrists (non-monastic Buddhist practitioners of tantric rituals) attach great importance to keeping their hair long. The importance of tantrists’ hair is particularly striking in Repkong county (northeastern Tibet), which is famous for its large number of tantrists, many of whom wear dreadlocks wound around their heads. This study of the Repkong tantrists’ capillary culture will argue that their hair, at the intersection between the bodily, the social and the political, constitutes an overdetermined religious identity marker. Bromberger’s analytical approach to hair, which focuses primarily on sociological factors such as group belonging or norm vs. marginality, is relevant here, but overlooks key cultural dimensions of the phenomenon. Tibetan notions of embodied divinity and ritual power attached to hair indicate that it is important to include questions about cultural perceptions of the nature of hair and of its relationship with the individuals themselves, or with the beings that can inhabit it.

Les tantristes tibétains (des pratiquants bouddhistes non monastiques de rituels tantriques) accordent beaucoup d'importance au fait de garder leurs cheveux longs. L'importance des cheveux des tantristes est particulièrement frappante dans le district du Repkong (nord-est du Tibet), qui est célèbre pour son grand nombre de tantristes, dont beaucoup portent des dreadlocks nouées autour de la tête. L'objectif de cette étude de la culture capillaire des tantristes du Repkong est de montrer que, dans leurs cheveux, situés à l'interface du corporel, du social et du politique, nous avons un marqueur identitaire surdéterminé. L'approche analytique des cheveux de Bromberger, qui se concentre surtout sur des facteurs sociologiques, tels l'appartenance au groupe ou la norme et la marginalité, est pertinente ici, mais laisse de côté des dimensions culturelles clés du phénomène. Les notions tibétaines relatives à l'incorporation du divin ou au pouvoir rituel associé aux cheveux montrent l'importance d'inclure des questions sur les perceptions culturelles de la nature des cheveux et de leurs relations avec la personne ou avec les êtres qui peuvent y résider.

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