Les premières traductions chinoises d’œuvres littéraires françaises, à la fin des Qing et au début de la République

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2010

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Baoqing Shao, « Les premières traductions chinoises d’œuvres littéraires françaises, à la fin des Qing et au début de la République », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.yt9t72


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Les premières traductions chinoises d'oeuvres littéraires françaises, à la fin des Qing et au début de la République : approche quantitative SHAO Baoqing Pour une présentation du panorama de traductions chinoises de romans français, nous ne nous étendrons pas sur leur importance, que nul n'ignorerait sans doute plus de nos jours. En bref, on peut dire que pour les deux premières décennies du vingtième siècle, la traduction a constitué une contribution primordiale pour l'évolution de la mentalité des intellectuels chinois, en leur permettant de juger par leurs propres yeux les intérêts de la littérature occidentale et en leur fournissant une source d'inspiration capitale pour leur propre création. Cette période,-précisément allant de la fin du 19 e siècle jusqu'à la fin de la deuxième décennie-constituent en Chine une période de grande prospérité pour la traduction de romans. Ainsi, le Nouveau Catalogue enrichi de romans de la fin des Qing au début de la République, (Xinbian zengbu Qingmo Minchu xiaoshuo mulu) édité par la Société japonaise de recherche sur les romans chinois pré-modernes (Zhongguo jindai xiaoshuo yanjiuhui), et dont le maître d'oeuvres est le Prof. Tarumoto Teruo, fait état de 4974 traduction d'oeuvres de fiction (xiaoshuo) pour le demi-siècle qui précède le 4 mai, mais plus particulièrement pendant la vingtaine d'années, c'est-à-dire entre 1902 et 1919. C'est à partir de cette base que nous avons mené notre enquête sur le domaine français, l'objectif étant de déga-ger les grandes lignes pour dresser un tableau d'ensemble pour les traductions chinoises de romans français, nonobstant de nombreuses incertitudes subsistant dans ce domaine. Nous voyons deux intérêts principaux dans ces recherches par domaines nationaux. Le premier est notre intérêt particulier naturel pour la littérature française. Le second est d'une préoccupation plus d'une portée plus théo-rique. Il nous semble en effet que, jusque-là, les recherches dans le domaine de traductions chinoises de romans pèchent souvent par leur caractère trop général, et de ce fait, peinent à approfondir, à cause notamment de l'hétérogénéité du corpus. Dans ce contexte, les recherches du domaine français, par son importance quantitative et qualitative, semblent être de nature à nous amener vers des connaissances plus précises et plus appro-fondies, lesquelles pourraient, au retour, présenter un intérêt pour les connaissances générales sur cette période. Matériaux Commençons par apporter quelques précisions sur notre base de travail. En effet, à partir du Catalogue de Ta-rumoto, nous avons recensé un peu plus de trois cents oeuvres jusqu'à l'année 1918 incluse. D'après Chen Pingyuan, qui avait comptabilisé les romans à partir de catalogues divers, en prenant soin d'éliminer des nouvelles, les romans français traduits sont au nombre de 113, comparé au chiffre de 293 du do-maine anglais, ce qui place la France en deuxième position, avant le Japon (80) et les Etats-Unis (78). Précisons que ces données datent des années 80s, date de rédaction de son Histoire du roman chinois du 20 e siècle, tome 1,

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