Les comptes des femmes à Paris au XIXe siècle : l'exemple des libraires en faillites

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20 novembre 2019

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Viera Rebolledo-Dhuin, « Les comptes des femmes à Paris au XIXe siècle : l'exemple des libraires en faillites », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.yue5y3


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Dans le prolongement de l'étude de Laurence Croq (2009), j’exploite le fonds de faillite en le considérant comme porte d’entrée pour une histoire du genre, et notamment pour analyser le rapport des femmes à l'argent, voire pour saisir leur posture dans la direction – parfois en sous-main – des affaires de librairie. Ce secteur (non financier) manque cruellement de crédit tandis que, comme le soulignait en 1931 Henri Hauser, « la structure des affaires se laiss[e] beaucoup mieux saisir à l’état de crise que dans la vie normale ». Aussi, les faillites permettent d’appréhender l'activité des femmes (de) libraires au XIXe siècle, peu visible autrement. De fait, la librairie est alors soumise au régime du brevet, modèle renouvelé des anciennes corporations laissant peu de place aux femmes qui ne sont ni filles ni veuves de maîtres. Pourtant, même sans brevet, les femmes éditent alors que les mères, épouses, sœurs et autres alliées soutiennent au quotidien le financement des boutiques de leur parent libraire. Enfin, au cours des faillites, on aperçoit les femmes adopter des stratégies économiques et/ou financières pour sauver les meubles et l’honneur du clan.

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