Habiter (à) l’hôpital

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2023

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Martin de La Soudière, « Habiter (à) l’hôpital », Communications, ID : 10670/1.yx3c3q


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Partant d’une expérience personnelle et d’une analyse de l’expérience hospitalière et de la manière dont elle fonctionne au quotidien, je propose une analyse ethnographique de l’isolement, des modes de rétention et du contrôle des patients dans un hôpital psychiatrique à Paris. Le corps y est souvent sollicité et contraint, mais de petits espaces de vie et de détente existent néanmoins (cf. le grand jardin, la salle de télévision, les zones de soins, des chambres avec des fenêtres à moitié fermées par des chaînes, etc.). Les patients sont surveillés en permanence et testent leur degré de liberté. In fine, je me demanderai comment et pourquoi ils sont prêts à accepter – et peut-être attendent – ces modes de contrainte.

Drawing on a personal experience and an analysis of hospital environment in its daily functioning, this paper proposes an ethnographic analysis of isolation and modes of internment and monitoring of patients in a psychiatric hospital in Paris. There, the body is often solicited, sometimes subtly constrained – although micro living spaces are provided (e.g. the large garden, the television room, the medical facilities, the rooms whose windows are partly closed by means of chains, etc.). Patients are ceaselessly under surveillance and test the limits of their freedom. The question addressed here is how and why the patients accept – even expect ? – such modes of constraint.

Cruzando una experiencia muy personal y un análisis del espacio hospitalario en su funcionamiento diario, me propongo hacer un análisis etnográfico de la reclusión y de los modos de encierro y de control de los pacientes en un hospital siquiátrico de Paris. En él el cuerpo es estimulado y constreñido permanentemente, pero a veces nacen pequeños espacios de vida y de espera (relajarse en el gran jardín, en la sala de televisión, en las zonas de atención sanitaria, en las habitaciones con ventanas medio cerradas con cadenas, etc.). Vigilancia constante de los pacientes, que van probando su grado de libertad. A fin de cuentas, me preguntaré cómo y por qué los pacientes aceptan (¿ o incluso esperan ?) estos dispositivos de coerción ?

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