Imagerie populaire, petits métiers et tournant industriel : La porteuse de pain

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2017

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Sylvie Thouard, « Imagerie populaire, petits métiers et tournant industriel : La porteuse de pain », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.yynk2f


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Résumé En Fr

Le roman feuilleton à succès de Xavier de Montépin La porteuse de pain, publié à la fin du XIXeme siècle, croise explicitement tradition et modernité. Cependant la pièce de théâtre qu’il conçut ensuite avec Jules Dornay fonde son réalisme sur la confirmation d’un imaginaire forgé par les conventions iconographiques des petits métiers parisiens alors largement diffusées. Sur la scène théâtrale, les acteurs incarnent des images visuelles et sonores déjà connues, tandis que le roman (et plus tard, les films et séries télévisées) convoquent volontiers l’industrie montante à la fin du XIXème siècle. Doit-on y voir une résistance du « théâtre » à la modernité industrielle?

The successful serial novel written by Xavier de Montépin La porteuse de pain explicitly crosses tradition and modernity. However, the play he then conceived with Jules Dornay bases its realism on the confirmation of an imaginary forged by iconographic conventions of small Parisian trades then widely disseminated. On the theater scene, the actors embody familiar images, while the novel (and later the movies and television series) call upon the new industrial imaginary rising in the late nineteenth century. Does « theater » express here a « resistance » to industrial modernity?

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