Pourquoi ne peut-on pas se passer de l’agent passif dans une vraie conversation ?

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1 janvier 2020

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Badreddine Hamma, « Pourquoi ne peut-on pas se passer de l’agent passif dans une vraie conversation ? », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.z4m65i


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Dans la littérature sur le passif, le complément d’agent est très souvent décrit, à tort selon nous, comme un segment supprimable et optionnel. Ce type d’hypothèse semble globalement faire l’objet d’un consensus chez les linguistes et les grammairiens et passe pour la fonction discursive par excellence de ce tour et certains y voient d’ailleurs un trait universel. Pour notre gouverne, nous pensons que l’illusion que le complément d’agent est facultatif vient surtout de la nature de l’exemplification utilisée dans la tradition grammaticale (phrases forgées, simplifiées ou écrites décontextualisées). Pour argumenter notre propos, nous nous appuierons justement sur certains phénomènes dialogiques observables dans tout échange oral in situ, ici, à partir des entretiens orléanais, les ESLO, pour démontrer que toute tentative de suppression du CAg dans une vraie conversation aboutit inexorablement à une impasse ou compromet l’échange, en générant des quiproquos.

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