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Jérémie Elalouf, « Le fétichisme de la nature et les secrets de la marchandise », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.z92nua
Giorgio Agamben avance la thèse que, face aux problèmes que les marchandises modernes ont posés à l’art, la nouveauté de la poétique baudelairienne a été de radicaliser la forme marchandise elle-même, nouveauté qui a ensuite été reprise et radicalisée dans l’art moderne. Cet article se propose de discuter cette thèse au travers de l’analyse du fonctionnement de la notion de nature dans deux textes qui, par l’interprétation du rôle de l’objet qu’ils proposent, témoignent du choc qu’ont constitué les premières Expositions universelles dans la culture européenne : un compte rendu de Charles Baudelaire pour L’Exposition de Paris en 1855 et un mémoire de Gottfried Semper pour l’Exposition de Londres en 1851.