Apprentissage coopératif interculturel dans la classe de langue : Observation d’étudiants non-francophones au centre linguistique CIE

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20 septembre 2023

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Xin Zhang et al., « Apprentissage coopératif interculturel dans la classe de langue : Observation d’étudiants non-francophones au centre linguistique CIE », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.zah3si


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Résumé Fr

Avec le développement, au cours du XXème siècle, de la mondialisation, des échanges commerciaux internationaux mais aussi des conceptions pédagogiques d’une éducation moderne, l’apprentissage des langues dans le cadre de la mobilité internationale est devenu un objet d’intérêt. Dans ce cadre, le concept d’apprentissage coopératif et celui de communication interculturelle se sont avérés à la fois pertinents et opératoires.L’apprentissage coopératif suscite un grand intérêt de la part des chercheurs qui le définissent toutefois de manières différentes. Ainsi George Jacobs estime que les groupes de deux personnes sont idéaux pour l’apprentissage, puisque dans ce genre de groupe, les étudiants auront plus de possibilités pour discuter et communiquer et seront plus dynamique. (G. Jacobs et al., 2015). Aguilar considère que la salle de classe est une des ressources pour acquérir des compétences en communication interculturelle (Aguilar & José, 2002) Dans cette étude, nous avons cherché à explorer comment les étudiants non-francophones communiquent et interagissent en groupe et en classe et ce qui pourrait affecter leurs performances en classe.Nos observations se sont portées sur deux classes (SC11 et SC12) du Centre de langues du CIEF. Ces étudiants ayant un niveau de français assez élevé (niveau B2-C1) avaient le même enseignant qui abordait globalement le même contenu. La construction des données a été réalisée pendant 8 séances par observation instrumentée, enregistrement et entretien.Nous constatons que dans les binômes, les étudiants dont l’écart de niveau linguistique est moindre, engagent des discussions plus efficaces et se comportent plus activement en classe. Dans les groupes de trois, il y a souvent deux étudiants du groupe ayant des compétences linguistiques relativement élevées et similaires qui mènent la discussion, et les étudiants ayant des compétences linguistiques relativement faibles sont facilement ignorés et donc distraits de la discussion. Les étudiants expliquent le vocabulaire en leur langue maternelle ou en anglais, pour faciliter l’intercompréhension, mais s’attarder trop pour l’explication des vocabulaires et la prononciation peut en revanche interrompre le rythme de discussion. Souvent, l’enseignante circule pendant les discussions de groupe pour aider les étudiants à corriger leurs réponses (fautes d’orthographe ou grammaticales), ce qui peut accroître l’anxiété des étudiants ayant un niveau inférieur. Alors que pour les étudiants ayant un niveau de compétence intermédiaire ou supérieure, cette interaction enseignant-étudiant leur permet d’acquérir davantage d’informations et de connaissances.

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