L'accord États-Unis/Chine du 12 novembre 2014 n'est pas seulement "climatique"

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2015

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L'accord climatique États-Unis/Chine signé le 12 novembre 2014 peut être analysé comme une sorte de déclaration officielle de leadership climatique par les deux premières puissances économiques. Cet article rappelle tout d'abord les offres de limitation des États-Unis et de la Chine, en notant la singularité de l'analyse critique de chercheurs indiens ainsi que du discours récent du Premier ministre Narenda Modi sur les questions d'environnement et de climat. On propose ensuite une lecture moins "climatique" de cet accord. Il y a en effet d'autres déterminants ou sous-jacents que la seule politique de réduction des émissions de dioxyde de carbone, en particulier la lutte contre la pollution atmosphérique. Il y a surtout la nécessité de déblayer l'horizon des échanges pour une concurrence climat-compatible, en tout cas il y a bien, un nouvel état de l'économie politique mondiale où l'acrimonie ancienne entre les deux grandes puissances doit trouver un modus operandi en matière d'échanges internationaux, de concurrence et d'environnement. Au fond, cet accord révèle ce qui était pressenti : un G2 climatique États-Unis/Chine a déjà préempté la colonne vertébrale de ce que sera l'accord climatique de Paris.

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