A Simple Translation Mistake -Interpreter Scherzer's Mistake (1875) and its Consequences on Franco-Chinese Relations Une simple erreur de traduction -L'erreur de l'interprète Scherzer (1875) et ses conséquences sur les relations franco-chinoises En Fr

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1 janvier 2021

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Résumé En Fr

A mistake committed by the interpreter Fernand Scherzer in his translation of a Chinese diplomatic note in 1875 is often considered as a remote cause of the Franco-Chinese conflicts over the protectorate of Vietnam, which had been partly occupied by France shortly before. The sentence in question indicating that Vietnam is a vassal state of China, was mistakenly translated using the past perfect tense. In this article, we suggest that Scherzer’s mistake did not have a concrete impact on France’s policy towards China. The sentence itself did not purvey a statement about the question of Vietnam’s protectorate, and the thesis according to which the Chinese text implied a protest – the meaning of which would have been inverted by Scherzer – is probably only a retrospective interpretation invented by the Chinese ambassador to France, Zeng Jize, in 1882.

Une erreur de l’interprète Fernand Scherzer dans sa traduction d’une note diplomatique chinoise en 1875 est souvent considérée comme une cause lointaine des conflits franco-chinois autour du protectorat sur le Vietnam, partiellement occupé par la France peu de temps auparavant. La phrase en question indiquant que le Vietnam est un pays vassal de la Chine, fut traduite à tort au passé composé. Dans cet article, nous cherchons à montrer que l’erreur de Scherzer n’eut aucune incidence concrète sur la politique française à l’égard de la Chine. Cette phrase n’insinuait en réalité aucune prise de position sur la question du protectorat, et la thèse selon laquelle le texte chinois sous-entendait une protestation dont le sens aurait été détourné par Scherzer, n’est probablement qu’une interprétation a posteriori qu’inventa l’ambassadeur chinois en France, Zeng Jize, en 1882.

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