L’artificialisation par les infrastructures de transport, des déterminants du projet aux impacts sur l’occupation des sols

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Thomas Thévenin et al., « L’artificialisation par les infrastructures de transport, des déterminants du projet aux impacts sur l’occupation des sols », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.zjbzu0


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L’artificialisation des sols est souvent abordée du point de vue des villes. Or, les réseaux de transport jouent un rôle à ne pas négliger pour étudier le processus d’artificialisation. Ses effets sont tout d’abord directs car les infrastructures de transport représentent une emprise au sol omniprésente sur le territoire national. Pour ne prendre qu’un seul exemple, la France métropolitaine (Corse exclue) bénéficie du réseau routier le plus important d’Europe en cumulant 1073 milliers de km (contre 644 pour l’Allemagne qui occupe la seconde place) (Service de l'observation et des statistiques, 2016). Les réseaux jouent également un effet indirect sur l’artificialisation des sols, en contribuant à la création de zones d’activités et en accompagnant le phénomène d’expansion urbaine. Cette relation d’interdépendance entre réseaux et territoire fait l’objet d’une abondante littérature sans vraiment aborder de front la consommation des espaces. On peut alors s’interroger sur la façon dont l’artificialisation est appréhendée dans les projets d’infrastructures de transport et comment sont envisagés les impacts sur l’évolution de l’occupation des sols.

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