Latence et sexualité : un couple improbable ?

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2016

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Jean-Yves Chagnon et al., « Latence et sexualité : un couple improbable ? », Psychologie clinique et projective, ID : 10670/1.ztq0n7


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Cet article porte sur le « traitement » du sexuel infantile pendant la période de latence où il est classique d’avancer l’idée d’une désexualisation du fonctionnement psychique et des relations d’objet. Après avoir défini leurs concepts, rappelé quelles sont les questions qui se posent aujourd’hui concernant l’existence même de la période de latence, les auteurs exposent leurs constats concernant les modalités d’expression du sexuel aux épreuves projectives (Rorschach, tat) recueillies dans un cadre clinique ou de recherche. L’essentiel des processus de latence tient, selon eux, dans une redistribution de l’investissement pulsionnel sur les processus de représentation et de symbolisation dont les défaillances caractérisent la psychopathologie de cet âge.

This article discusses the « treatment » of infantile sexuality throughout the latency period during which time it is customary to suggest the desexualisation of psychic functioning and object relations. After having defined their concepts and having recalled which questions are asked today concerning the very existence of the latency period, the authors expose their observations as to the modalities of sexual expression in Rorschach and tat projective test material, gathered in a clinical and research framework. As they see it, most of the latency processes are found, in a redistribution of the drive cathexis onto processes of representation and symbolization whose failings characterise the psychopathology of this period.

Este artículo examina el “tratamiento” de lo sexual infantil durante el período de latencia, donde es clásico afirmar la idea de una desexualización del funcionamiento psíquico y de las relaciones de objeto. Luego de haber definido sus conceptos, recordado cuáles son las interrogantes que hoy se plantean respecto a la existencia misma del período de latencia, los autores exponen sus constataciones sobre las modalidades de expresión de lo sexual, a partir de pruebas proyectivas (Rorschach, tat) recogidas en un marco clínico o de investigación. Lo esencial del proceso de latencia reside, según ellos, en la redistribución de la investidura pulsional en el proceso de representación y de simbolización, cuyas fallas caracterizan la psicopatología de esta edad.

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