Itinéraire et perception : lecture de la ville en deux trajectoires à partir de Perdre le corps de Théo Ananissoh et de Le Chasseur de lucioles de Janis Otsiemi

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10 mai 2023

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Michelle MOUENGA MAKINDA, « Itinéraire et perception : lecture de la ville en deux trajectoires à partir de Perdre le corps de Théo Ananissoh et de Le Chasseur de lucioles de Janis Otsiemi », Fédérer Langues, Altérité, Marginalités, Médias, Éthique, ID : 10.25965/flamme.735


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Les textes Le Chasseur de lucioles de Janis Otsiemi (2013) et Perdre le corps de Théo Ananissoh (2020) s’inscrivent tous deux dans une démarche de réactualisation du discours littéraire africain sur la ville. Celle-ci passe du statut d’élément de narration subsidiaire à celui de figure prépondérante autour de laquelle se construit la narration. S’émancipant l’un et l’autre du carcan générationnel de la représentation de la ville au travers du prisme des lieux institutionnels (palais présidentiel, camp militaire, prisons, hôpitaux, asiles psychiatriques, etc.), nos auteurs nous invitent à une lecture de la ville revisitée. Ils construisent grâce au mode de la perception l’image d’une ville moins « générique », dont les contours sont très peu définis, a contrario de ce que produirait une carte géographique. Il émerge ainsi une ville plus à soi, émanant d’une vision plus intimiste des lieux décrits. À l’aide des principes de la géocritique de Bertrand Westphal et par la lecture du mouvement dérivationnel des protagonistes, il conviendra d’étudier les modalités nouvelles de cette représentation, ainsi que le positionnement des auteurs en rapport à l’espace décrit.

Le Chasseur de lucioles by Janis Otsiemi (2013) and Perdre le corps by Théo Ananissoh (2020) are both part of an effort to update African literary discourse on the city. It passes from the status of a subsidiary narrative element to that of a predominant figure around which the narrative is built. Emancipating themselves from the generational entraves of the representation of the city through the prism of institutional places (presidential palace, military camp, prisons, hospitals, psychiatric asylums, etc.), both authors invite us to a revised reading of the city. They construct through the mode of perception the image of a less « generic » city, whose contours are very little defined, contrary to what a geographical map would produce. A more personal city emerges, emanating from a more intimate vision of the depicted places. Using the principles of Bertrand Westphal’s geocriticism and by reading the derivational movement of the protagonists, I will study the new modalities of this representation, as well as the positioning of the authors in relation to the described spaces.

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