The Origins of Medicine in Seneca’s Letter 95 to Lucilius : a moral Construction of History of Medicine Les origines de la médecine dans la Lettre 95 à Lucilius de Sénèque : une construction morale de l'histoire médicale En Fr

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2021

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Jean-Christophe Courtil, « Les origines de la médecine dans la Lettre 95 à Lucilius de Sénèque : une construction morale de l'histoire médicale », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10.4000/pallas.21444


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Résumé En Fr

In a long passage from Letter 95 to Lucilius (§ 15-29), Seneca presents a history of medicine in which he establishes a chronological sequence of the appearance of the different parts of medical science: pharmaceutics, surgery, and dietetics. While the chronological sequence of the birth of the sub-divisions of medicine is quite traditional among medical writers themselves, Seneca’s justification for it is not. According to him, the complexification of primitive medicine is not the consequence of the progress of science and nosological observation, but of a complexification of diseases, itself provoked by a sophistication of lifestyles. This theory stems not from historical, but from moral considerations, which are part of the Platonic tradition, in perfect harmony with Roman Stoic thought.

Dans un long passage de la Lettre 95 à Lucilius (§ 15-29), Sénèque présente un historique de la médecine dans lequel il établit une séquence chronologique de l’apparition des différentes parties de la science médicale : pharmaceutique, chirurgie et diététique. Si la séquence chronologique de la naissance des sous-divisions de la médecine est tout à fait traditionnelle chez les auteurs médicaux eux-mêmes, la justification qu’en donne Sénèque l’est beaucoup moins. Selon lui, la complexification de la médecine primitive n’est pas la conséquence du progrès de la science et de l’observation nosologique, mais celle d’une complexification des maladies, elle-même provoquée par une sophistication des modes de vie. Cette théorie procède de considérations non pas historiques, mais morales, qui s’inscrivent dans une tradition platonicienne, en parfait accord avec la pensée stoïcienne romaine.

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