La mort et le problème de Dieu dans la pensée de Ludwig Feuerbach

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Date

1975

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Persée

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Trân-vàn-Toàn, « La mort et le problème de Dieu dans la pensée de Ludwig Feuerbach », Revue Philosophique de Louvain, ID : 10.3406/phlou.1975.5839


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Abstract En Fr

The problems of death, of immortality and of God are closely connected. After the death of Hegel they constitute the central theme of the debates among his disciples. The reflections of Feuerbach on these problems, chiefly in the Gedanken über Tod und Unsterblichkeit (1830) and Die Unsterblichkeitsfrage vom Standpunkt der Anthropologie (1846) aim to dissipate the imaginary entities of the next world and to establish the truth and consistancy of this world. The problem is Hegelian at the outset; but Feuerbach reshapes subsequently certain key-concepts of Hegelianism, such as Spirit, the infinite etc. The result is paradoxical : Man, whom he claims to free from the fear of death as well as from the dream of immortality, sees himself entirely subordinated to Society.

Les problèmes de la mort, de l'immortalité et de Dieu ont entre eux une connexion étroite. Ils constituent, après la mort de Hegel, le centre des débats entre ses disciples. Les réflexions de Feuerbach sur ces problèmes, principalement dans les Pensées sur la mort et l'immortalité (1830) et La question de l'immortalité du point de vue de l'anthropologie (1846), ont pour but de dissiper les entités imaginaires de l'au-delà et de poser la vérité et la consistance de ce monde. La problématique est hégélienne au départ, mais Feuerbach remanie dans la suite certains concepts-clefs du hégélianisme, comme l'Esprit, l'infini, etc. Le résultat est paradoxal : l'homme, qu'il prétend libérer de la peur de la mort ainsi que du rêve de l'immortalité, se voit entièrement subordonné à la société.

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