Sophocle, Eschyle et la mort

Metadatas

Date

1968

Discipline
type
Language
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Collection

Persée

Organization

MESR

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Abstract Fr

Les dernières paroles d'un mourant ont une extrême importance, comme en témoigne la plainte d'Andromaque devant le cadavre d'Hector (Iliade, XXIV, 743 sqq.). C'est pourquoi la simple et touchante déclaration d'amour que fait Œdipe à ses filles avant sa disparition (Œdipe à Colorie, 1611-1619) n'est pas « un peu courte », comme certain l'a dit. Parallèlement, la préoccupation des conditions de la mort est fréquente chez les anciens. Dans l'Agamemnon d'Eschyle, Cassandre, qui a si bien vu et décrit prophétiquement la mort prochaine d'Agamemnon, n'a pas vu que la sienne propre serait aussi lente que le chant d'un cygne. Il n'y a d'ailleurs aucun rapprochement à faire entre le passage célèbre du Phédon sur le chant du cygne et cette longue et douloureuse fin de Cassandre.

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