Le site des Causses à Saint-André de Sangonis (VIe siècle) et la place alimentaire des animaux dans la moyenne vallée de l’Hérault durant le haut Moyen Âge

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2017

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Olivier Ginouvez et al., « Le site des Causses à Saint-André de Sangonis (VIe siècle) et la place alimentaire des animaux dans la moyenne vallée de l’Hérault durant le haut Moyen Âge », Archéologie du Midi Médiéval, ID : 10.3406/amime.2017.2144


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Résumé En Fr Es

Knowledge of the diachronic occupation of the Bas-Languedoc region is evidence of the attractive character of the Hérault terraces as of the recent Neolithic period. This includes the results of the first surveys, launched at the end of the 1970s, as well as those of the numerous preventive excavations following the increasing urbanisation of the valley and the overhaul of its communication networks. That is why the central Hérault archaeology is one of the most active in the region. Unknown until then, the Causses site was identified and then excavated during the interventions motivated by the A750 motorway construction project. The study was carried out during the winter of 2003, as part of a vast operation (known as the Lagarel operation), whose footprint was extended to three other sites located in the immediate vicinity. The archaeological data (that will be called “ conventional”), in other words those deduced from the chronology and architecture of the establishment – not to mention the material culture elements – are struggling to properly characterize the occupation. For this reason, an important place has been allotted to the archaeozoological study, with a view to broadening the interpretative field. From the restitution of the site itself to a regional perspective, the aim was to understand these sites dynamics from a food and, more generally, an agricultural point of view.

Les connaissances concernant l’occupation diachronique du Bas-Languedoc font foi du caractère attractif des terrasses de l’Hérault à partir du Néolithique récent. Participent de ce constat les résultats des premières enquêtes, engagées à la fin des années 1970, tout comme ceux des nombreuses fouilles préventives consécutives à l’urbanisation grandissante de la vallée et à la refonte de ses réseaux de communication. L’archéologie du centre-Hérault est en cela l’une des plus actives de la région (1). Jusqu’alors inconnu, le gisement des Causses a été identifié, puis fouillé, à l’occasion des interventions motivées par le projet de construction de l’autoroute A750 (Raux 2004 ; Ginouvez et al 2007). L’étude a été réalisée durant l’hiver 2003 dans le cadre d’une vaste opération (dite du Lagarel) dont l’emprise a été étendue à trois autres sites localisés à proximité immédiate (2) (fig. 1). Les données archéologiques que nous qualifierons de «conventionnelles » , autrement dit, celles déduites de la chronologie et de l’architecture de l’établissement – sans oublier les éléments de la culture matérielle – peinent à caractériser correctement l’occupation. Pour cette raison, une place importante a été accordée à l’étude archéozoologique, dans l’intention d’élargir le champ interprétatif. De la restitution du site en lui-même à une mise en perspective régionale, l’objet était de saisir dans quelles dynamiques s’inscrivent les lieux d’un point de vue alimentaire, et plus généralement agricole.

Los datos acerca de la ocupación diacrónica del Bas-Languedoc demuestran el carácter atractivo de las terrazas del Hérault desde el Neolítico reciente. Los resultados de las primeras investigaciones, iniciadas a finales de 1970, concuerdan con los de las numerosas excavaciones preventivas ocasionadas por la creciente urbanización del valle y de la remodelación de sus vías de comunicación. La arqueología del centro del Hérault es una de las más activas de la región. Desconocido hasta ese momento, el yacimiento de Causses fue identificado y luego excavado durante las intervenciones derivadas del proyecto de construcción de la autopista A750 (Raux 2004 ; Ginouvez et al 2007). El estudio se llevó a cabo durante el invierno de 2003 como parte de una vasta operación (conocida como «operación Lagarel » ), que acabó extendiéndose a otros tres yacimientos ubicados en las inmediaciones. Los datos arqueológicos que llamaremos «convencionales » , es decir, los deducidos de la cronología y la arquitectura del sitio -sin olvidar los elementos de la cultura material-, apenas permiten caracterizar correctamente la ocupación. Por este motivo, y con la intención de ampliar el campo interpretativo, se ha dado importancia al estudio arqueozoológico. Desde la restitución del yacimiento en sí, hasta su estudio desde una perspectiva regional, el objetivo era comprender las dinámicas en las cuales se inscribían estos lugares desde el punto de vista alimentario y, de manera más general, desde el punto de vista agrícola.

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